St-Jean -Kerdaniel, une matinée de Geocaching.

Mon cours d’économie-droit ayant été annulé ce matin, je me suis donc levé pour rien. Bon, il était 10h donc je ne vais pas me plaindre… Alors plutôt que de rentrer chez moi pour glander comme une loque devant l’ordinateur je suis allé faire du Geocaching. Un rapide passage chez moi pour stocker les caches sur le téléphone, prendre de quoi manger (sachant que j’allais y être au moins jusqu’à midi) et en route pour St-Jean-Kerdaniel à une vingtaine de kilomètres de Saint-Brieuc direction Guingamp.

Saint-Jean-Kerdaniel sur OpenStreetMaps.

Quatre caches au programme donc, une cinquième en option située à Bringolo que je n’ai pas faite à cause d’une sacrée averse de grêle. Sur les quatre je n’en ai trouvé que trois. 

Le Geocaching

Depuis maintenant deux ans je pratique une saine activité : le Geocaching. Lors d’un stage à l’hôpital de Morlaix un photographe amateur m’en avait parlé, n’ayant pas de GPS à l’époque j’avais oublié l’existence du Geocaching et lorsque j’ai eu mon HTC Legend cette activité m’est revenue en mémoire. C’est une activité que j’aime pratiquer. Aujoud’hui c’est une présentation sous forme de questions-réponses mais je pense ensuite narrer mes aventures de géotrouveur.

Quoi qu’est-ce que le Geocaching ?

Le Geocaching est une chasse au trésor moderne. Elle puise son origine dans une liste de diffusion où étaient publiées de coordonnées de caches à trouver avec des cartes d’état-major. Aujourd’hui les GPS ont remplacé les cartes d’état-major et la liste de diffusion par un chouette site en HTTP. Il s’agit de retrouver des caches, des boites ou autre conteneurs, cachées dans la nature ou les villes. Un peu partout d’ailleurs. Celles-ci contiennent généralement un carnet (logbook) sur lequel il faut noter son passage et des petits objets échangeables contre un autre de valeur équivalente. On y trouve aussi travel bugs et geocoins qui sont des objets suivit. Une fois la cache trouvée on signale son passage sur le site officiel de Geocaching.com ainsi que les geocoins ou travel bugs bougés si on les déplace de cache en cache.

Une cache (GC2QFHN). 

Il faut néanmoins faire attention à ne pas faire n’importe quoi ! Notamment éviter de se faire voir par des non pratiquants de l’activité et replacer correctement la cache afin d’éviter que les caches ne soient vandalisées.

Sur le même principe on peut poser des caches soit même en suivant quelques règles élémentaires. J’en possède une par exemple : Letertre Aubé à St Brieuc.

Comme trouver les caches ?

Le plus simple est de se rendre du le site de Groundspeak, la société qui gère cette activité, Geocaching.com et de s’inscrire sur avec un compte gratuit amplement suffisant. Il existe aussi d’autre communautées comme OpenCaching géré par Garmin et quelques autres sites. Néanmoins Geocaching est la principale et plus grande communauté.

Le site Geocaching.com. 

Quel GPS faut-il ? Et l’équipement ?

Si possible un GPS de randonnée. Ce sont les plus précis. Un GPS routier ne permet pas grand-chose et n’est pas très précis. Pour ma part j’utilise un smartphone sous Android, un HTC Legend, avec l’excellente application gratuite et libre C:GEO et quelques petits outils (GPS Status, Google Maps… ). Ce n’est pas le top niveau précision mais c’est mieux que rien. Un jour j’achèterais un vrai GPS, un jour !

Une cache sur C:GEO. 

Pour l’équipement il faut bien sûr avoir un GPS / smartphone chargé, la liste des caches sur soi ou accessibles via un smartphone. L’application C:GEO permet de les stocker hors-ligne avant de partir afin d’y accéder même dans une zone non couverte. Chaussures de marches, bières, boussole à l’ancienne, eau, papier, bières, crayon, lampe torche ou frontale et quelques bière seront des alliés idéaux pour faire du Geocaching.

Carte active sur C:GEO. 

Mais, c’est commercial alors ?

Oui et non. Un compte gratuit est amplement suffisant. Le compte Prenium soumit à un abonnement permet de disposer d’avantages et de facilités plutôt futiles. De plus Groundspeak vend des caches clef en main, prêtes à être posées, des goodies, des geocoins et des travel bugs. Il est tout à fait possible de s'en passer et d'en faire soi-même. Un partenariat avec certaines marques de GPS existent (Garmin je crois) et ils vendent aussi des applications pour smartphones (médiocre dans le cas d’Android).

Une cache avec un travel bug (GC1VNH4). 

Une saine activité donc ?

Plutôt oui ! Cela permet d’associer jeu et sortie extérieure le tout dans un cadre et une communauté plus que sympathique. Grâce au Geocaching j’ai découvert de fantastiques endroits peu référencés dans ma région, que ce soit autour de Morlaix ou de St Brieuc. Cela permet de trouver de bonnes idées de balades et même de randonnées pour les caches qui se suivent.

Notgre Dame de la Pitié (GC3DC0V). 

En voilà un long billet… On va dire que c’est une belle présentation. Par le suite je parlerais de mes expériences et de caches qui m’ont plus. On peu me retrouver sur Geocaching.com sous le nom de TristanC.