30 avril 2012

20 000 Lieues sous les mers au théâtre

Dimanche après-midi (hier donc) je suis allé en compagnie de ma copine et de mon petit frère voir un spectacle au théâtre Saint-Thérèse de Saint-Pol-de-Léon. Nous nous sommes donc rendus sous la pluie voir un spectacle assez enchanteur : 20 000 Lieues sous les mers présenté par Sidney Bernard et sa troupe de l'Imaginaire Théâtre. C'était le cadeau d'anniversaire de mon frère de la part de notre part (ma copine, c'était son idée, et moi) car il aime beaucoup Jules Vernes. Pour ma part j'ai bien essayé de lire Voyage Au Centre de la Terre mais j'ai eu beaucoup de mal. Bref, revenons au pestacle !


20 000 Lieues sous les mers est donc une adaptation du roman éponyme de Jules Vernes. La pièce nous place en 1869 alors que le Professeur Aronnax reviens d'un périple d'un an à bord du sous-marin du Capitaine Igloo Nemo. Aronnax expose ainsi à l'assemblée conviée par le Muséum d'Histoire Naturelle de Paris (les spectateurs donc) son fantastique périple au travers des mers du globe. Il le fait avec passion et fougue aidé par Thierry Le Gad, son assistant maladroit qui ajoute une touche burlesque à la pièce.

Le Professeur Aronnax (Sidney Bernard)
Dès l'entrée dans la salle, l'assistant met les spectateurs dans l'ambiance. Il interpelle les gens par un discours du genre "Tiens, Professeur ! Vous êtes revenus de votre expédition au Mexique ? Le voyage s'est-il bien passé ? Fort bien. Nous n'allons pas tarder à commencer, vos collaborateurs vont bientôt arriver" en se baladant dans la salle d'un pas rapide ponctué de "Pom pom pom" et autres "Tic tac tic tac".

Un fois le Professeur Aronnax (Sidney Bernard) arrivé sur scène, il entame le récit de son extraordinaire périple. Il alterne conférence et passage dans le sous-marin, faisant passer le spectateur d'un univers à un autre. Les différents personnages, autres que le Professeur et l'assistant, sont tous incarnés par divers accessoires qui prennent vie entre les mains de Sidney Bernard. Ainsi le Capitaine  Obvious  Nemo est un crâne de tigre dont l’intérieur s'illumine lorsqu'il parle, le valet Conseil est un Diodon (un poisson) Naturalisé, le harponneur Ned Land une grosse huître, ou encore un journaliste qui n'est autre qu'un renard. Les autres figurants sont divers coquillages.

Le Professeur Aronnax et le Capitaine Planet Nemo.
Sur la scène est situé un bureau, élément central de la pièce où sont rangés accessoires et divers éléments gonflables. Ce bureau se transforme au gré de l'imagination des spectateurs, et un peu de la décoration, tantôt en table, en sous-marin et même en poulpe géant attaquant le Nautilus. De gigantesques tentacules gonflables d'une taille impressionnante (14 mètres de long, merci le dossier du spectacle) se répandent sur les spectateurs tandis que la Capitaine America Nemo et ses marins (joués par l'assistant) se battent avec bravoure en se jetant dessus ou sur les spectateurs. Car oui l'assistant s'est littéralement jeté sur le tentacule que je soulevais au-dessus de moi, s'affalant ainsi sur moi, mon frère et ma copine. Quelques autres effets spéciaux sont présents comme un orgue gonflable, des bulles, divers pétards lors de l'attaque d'un navire Britannique et de classiques mais néanmoins efficaces effets de fumées de de lumière. Le publique se fait aussi arroser. Au 4ème rang nous avons été plutôt tranquilles. En parlant d'accessoires, en voyant les animaux empaillés je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Chuck Testa. DAMN YOU INTERNET !

Les fameuses tentacules.
La mise en scène et l'adaptation sont admirable. Tous les textes cités et les thèmes abordés (la chasse des mammifères marins, le gulf stream, l'abord des différentes cultures, l'utilisation de l'électricité) sont intégralement tirés de l'oeuvre originale de Jules Verne, sans aucune modification. Pour avoir vérifié quelques passages dans le bouquin le soir même, je confirme ! J'ai vraiment apprécié le spectacle, mais je l'ai trouvé tout de même un peu court (un poil plus d'une heure). C'est spectacle pour tout la famille qui plait autant aux petits et aux grands à entendre les commentaires à la sortie. Et puis moi Jules Verne j'aime forcément vu que c'est l'un des inventeurs du Steampunk ! C'était une pièce vivante, passionnante et qui fourmille de trouvailles et d'idées excellentes. Sidney Bernard a brillamment mit en scène le périple du Professeur Aronnax à bord du Nautilus du Capitaine Flam Nemo. Il en est même difficile de croire que le livre à été écrit en 1870. Tout cela m'a donné envie de réessayer de lire du Jules Verne.

Le Professeur Aronnax et son valet Conseil.
J'étais content de revoir Sidney Bernard à l'oeuvre. J'avais eu l'occasion de le voir jouer La Mouche de George Langelaan au Festival des Arts dans la Rue (FAR) de Morlaix. Ma copine avait fait une improvisation théâtrale il y a quelques années avec lui. A la fin de spectacle, il a annoncé une adaptation de La Machine à Voyager dans le temps d'H.G. Wells dont la tournée devrait commencer en septembre en Bretagne. Autant dire que je vais suivre ça avec attention :).

Pour finir sur un truc moi drôle. il est tout de même dommage que certaines personnes manquent de respect au point de prendre des photos pendant le spectacle (alors qu'il est clairement spécifié au début que les appareils photos doivent être rangé) gênant le comédien avec la lumière rouge de la mise au point.

Je vous encourage donc à aller voir ce spectacle et à vous rendre sur le site officiel qui donne un bonne idée de la pièce. Toutes les photos de l'article sont tirées du site officiel et des documents disponibles dessus.

Merci à la troupe de l'Imaginaire Théâtre pour cet excellent moment et merci à Domi pour avoir eu cette chouette idée.

1 commentaire:

  1. Vive le théâtre, le vrai comme c'est le cas pour ce spectacles !
    Quant aux gens, ben ma foi la connerie humaine ne cessera jamais, et avec elle le manque de respect, tant que tu confisque pas aux gens leurs APN ou tph, ben ils les utiliseront, interdit ou pas !
    Hormis quelques extraits je n'ai jamais lu les oeuvres de J. Verne. Faudrait que je m'y mette mais on va dire que c'est pas comme si j'avais rien à lire !

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